lundi 13 octobre 2014

"My land that doesn't exist" point of view from Art History


       Nous avons voulu créer un concept, d'un voyage culturel et artistique. Savoir ce qui est vrai du faux, est-ce que ce qui est présenté peut faire partie de la vérité ou non, est-ce que l'on a affaire à des images d'archives représentant un vrai périple ou bien est-ce juste une idée, un concept qui apparait en une exposition culturelle, telle qu'un docu-fiction? Montrer comment un étranger tente de rentrer et de s'approprier une nouvelle terre, de nouvelles coutumes et faire partie petit à petit du groupe.
Cette exposition amène le spectateur à se questionner sur la notion de voyage et d'exotisme via tous les rites et coutumes du pays "d'accueil". Tel est le sujet de l’exposition « My land that doesn’t exist ».
Cette idée d’exposition, est en fait en lien avec les expositions ethnographiques que l’on a pu voir tout au long de l’histoire de l’art, rapportant les mœurs, les coutumes et le fonctionnement de la vie d’une population donnée.
Ici, on a voulu rajouter un apport contemporain via des photos et vidéos travaillées techniquement et esthétiquement car les expositions ethnographiques sont présentent pour apporter un contenu en lien avec la population : rapporter des objets du pays ou de la communauté, montrer les rites, mais ici sous un angle esthétique contemporain, ne pas simplement montrer pour montrer, comme des phénomènes de foires ou des choses étranges, mais apporter un concept plus fort et plus artistique. 
Cependant, l’exposition a voulu rejouer cette idée de terrain, qu’ont en commun les expositions ethnographique où l’on part dans des pays pour rapporter des objets, des idées, des vécus, que l’on présentera alors au musée et à la population occidentale. Ici le but était de jouer sur cette idée de l’appropriation de la terre, montrer le minimum au public tout en lui faisant comprendre que les artistes sont bien allés dans cette terre inconnue pour en ramener une plante, une pierre et des preuves photographique et vidéographiques de manière à intégrer la population, par des rites, des coutumes. Mais, le but a aussi été de jouer avec le faux et le vrai. Sommes-nous face à un simulacre ou sommes-nous dans l’entière vérité ? Face à cette question, le visiteur se devait de créer sa propre opinion. 

Cette idée de réel et d’irréel est très présente dans l’art et notamment la photographie. En effet, ce médium qui a été inventé et utilisé au début du XIXème siècle, a été en 1er lieu un moyen d’enregistrer le réel. Mais petit à petit grâce à une technique particulière, une mise en scène, la photo apporte un flou et peut facilement transfigurer le réel. La photo peut alors devenir simulacre du réel, c’est-à-dire que l’on peut fabriquer et truquer le réel et ainsi faire croire à la vérité. C’est ainsi que l’exposition a souhaité d’une certaine manière traitée de ce sujet. 
“My land that doesn’t exist”, est-elle le reflet d’un voyage initiatique réalisé par des artistes à la rencontre d’une population et de ses coutumes, ou bien est-ce un simulacre ? 
Voilà, une des questions principales de cette exposition...

Façade de l'exposition



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We wanted to create a concept of a cultural and artistic trip. We wanted to know what is true or false, if the presented material can be part of the truth or not? Are we dealing with archival footage representing a real trip or is it just an idea, a concept which appears in a cultural exhibition such as a docufiction? It shows how a foreigner tries to enter and integrate themselves to a new land, new customs and step by step become part of the group. This exhibition evokes within the spectator thoughts of wonder about the notion of travel and exotic via all rites and customs of the hosting country. That is the main subject of the exhibition.

The exhibition is actually a reference to ethnographic exhibitions, which have been popular throughout the History of Art, bringing back habits, customs and the life of a certain population.
Here however we wanted to add a contemporary medium, such as photography and video, because ethnographic exhibitions are presented to provide content in relation to the population: they report objects from a certain country or community, show the rites but with a contemporary aesthetic perspective. They’re not represented as fair phenomena or objects of curiosity, but have a stronger and artistic concept.
However, we wanted to replay the idea of going to a foreign country and bringing back objects, ideas and experience, which would later build up to an ethnographic exhibition. Our goal was to integrate ourselves with the population. Once we’ve achieved that, we could show and present all these objects and ideas at the museum and to the occidental population. ”My land that doesn’t exist” aims to play on this idea of integration, to show to the public that the artists have really been to this unknown land. They brought back a plant, a stone and photographic and videographic evidence, which were the medium of integration through rites and customs. Furthermore, the aim was to play with the false and the truth. Are we in front of a simulacrum or are we seeing the whole truth? While wondering, the visitor should be able to create his own opinion.

This idea of real and surreal is very present in art and particularly in the photography. In fact, this media, which was invented and used from the beginning of the 19th century, was firstly used as a way to record the reality. But little by little, thanks to particular techniques and direction, the photography becomes blurry and can easily transform this reality. Therefore, the photography can become a simulacrum of the reality, which means that we can transform it and still pretend to show the truth.
Is "My land that doesn't exist" the reflection of an initiation trip performed by artists, who wanted to meet a population and their customs, or is it just a simulacrum? 
This is one of the main questions of this exhibition…


Clem

During the opening








mercredi 8 octobre 2014

Art and Films


Octobre:

Le mois d'une seconde exposition à la galerie K18. En effet, à la fin du mois de Septembre, INFOPEKA nous ont dit "la galerie est libre pour 2 semaines, donc vous pouvez réaliser quelque chose." Mais nous avions qu'une semaine pour créer un événement. Nous avions décidées d'organiser une seconde exposition. L'idée était déjà dans nos tête, ou plutôt celle de Jade. Nous avons donc décidé de travailler autour du voyage et tenter de recréer une exposition de type ethnographique ou un docufiction. Montrer comment un étranger tente de rentrer et de s'approprier une nouvelle terre, de nouvelles coutumes et faire partie petit à petit d'un groupe, d'une communauté.
Cette exposition amène le spectateur a se questionner sur le notion de voyage et d'exotisme via tous les rites et coutumes du pays "d'accueil".
Nous avons donc créer notre propre terre, en rapportant des objets de la nature et photographiant le voyageur tentant d'intégrer la communauté du pays via des rites. Avec des documents d'archives, des objets qui empiètent sur l'espace, des photos et des vidéos invitant le public à un voyage immobile. De plus, il y a un questionnement sur le faux du vrai, le réel de l'irréel, est-ce que ce voyage a été réalisé ou est-ce une idée, un concept?
Au fil du temps, en voulant créer cette terre, peut être que nous nous sommes rendues compte que ce n'était qu'en fin de compte, notre nouveau pays d'accueil: La Slovénie. Depuis, plus de 6 mois, nous sommes là à essayer de nous accoutumer aux normes du pays, d'en apprendre les coutumes, etc.

Cela à été intéressant d'organiser cette exposition, car nous avons pu réellement travailler sur la scénographie, comment mettre en place les oeuvres, créer directement des oeuvres sur le mur, etc. Comment remplir l'espace de la galerie?
Bien que l'exposition soit correcte, la réalisation en seulement une semaine, n'a pas permis d'apporter tout les éléments nécessaires a une exposition complète, c'est pourquoi je souhaiterais renouveler l'expérience en France, et pourquoi pas l'améliorer.


Ensuite, du 3 au 5 Octobre, nous avons participé bénévolement au festival de stop motion animation STOPTRIK organisé par deux anciens EVS polonais. Notre tâche était d'être présent en tant que comité des votes. Nous avons du créer les bulletins de votes, être présent à toutes les séances et distribuer les bulletins au public (ceci était cool car nous avions pu visionner tous les films de la sélection, c'était très intéressant). Puis, nous avons du le dernier jour compter les votes pour en sortir le gagnant de la compétition.  Simulacra de Ivana Bošnjak et Thomas Johnson,  voici le lien: http://bonobostudio.hr/en/film/in_production/simulacra .
Ce fut un festival intense en terme de compétition car les films étaient  tous très bon, de plus chaque soir il y avait des concerts, djs, donc nous y participions aussi pour être de la partie :)

Nous sommes dans la deuxième semaine d'octobre, mais j'ai l'impression que nous avons déjà fait beaucoup de projets en ce début du mois :)
Exhibition "My land that doesn't exist"





October:

The month of a second exhibition in the gallery K18. In fact, at the end of September, INFOPEKA told us that the gallery will be free for 2 weeks, so we can do something there. But we had only one week to create an event. We had decided to organize another exhibition. The idea was already in our minds, or rather that one of Jade. So, we decided to work about the traveling and attempt to recreate an ethnographic exhibition or a docu-fiction. To show how a foreigner try to enter and integrate themselves in a new land, news customs and be part of the group or the community. This exhibition brings the spectator wonder themselves about the notion of travel and exotic via all rites and customs of the hosting country.
So, we created  our own land, to bringing back objects from nature and by photographing the traveler trying to integrate the community. With archives documents, objects who take all the space, photos and videos we invite the public to an immobile trip. Furthemore, there is a question on the false and the truth, the surreal to the real, does this trip has been carried out or is it just and idea, a concept? Over time, in trying to create this earth, perhaps we realized that it was after all, our new hosting country: Slovenia. Since, more than 6 months, we are here to try to accustom us to the standars of the country, to learn the customs, etc.

That was interesting to organize this exhibition, because we could work on the scenography, how to set up works, create directly works on the wall, etc. How to fill the space of the gallery? Although the exhibition is correct, the realization in just one week did not bring about the necessary elements has a complete exhibition, that's why I wish to repeat the experience in France, and why not improve it.


Then, from the 3st and the 5st of October, we have volunteered at STOPTRIK festival (stop motion animation festival) organized by 2 ex Polish EVS. Our task was to be present to the voting comitee. We should create the voting cards, be present to all the screenings and give voting cards to the audience (it was cool because we could watch all the films selectionned, it was very interesting). Then the last day, we should count votes to know who was the winner of the competition. Simulacra of Ivana Bošnjak and Thomas Johnson, here the link: http://bonobostudio.hr/en/film/in_production/simulacra .

We are in the third week of October, but I have the impression that we have already done a lot of projects.


Clem

STOPTRIK festival